L’affaire du commandant Abéhi Jean Nöel avait suscité un tant soi peu la polémique sur les réseaux sociaux. Considéré comme l’un des soldats restés les plus fidèles à l’ex-président ivoirien pendant la crise post-électoral, le militaire ivoirien avait déclaré récemment qu’aucune personnalité proche de l’ex-président n’avait pris contact avec lui depuis sa sortie de prison.
L’affaire du commandant Abéhi Jean Nöel n’est pas passée inaperçue du côté du PPA CI. Dans une déclaration officielle faite dans la soirée du lundi, le Parti des Peuples Africains a tenu à donner sa version des faits, relativement aux révélations faites par le militaire ivoirien ces derniers jours sur les réseaux sociaux : «Dans une vidéo récemment diffusée et largement relayée sur les réseaux sociaux, le commandant Jean Noël Abéhi affirme qu’aucun membre du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) n’a pris attache avec lui depuis sa libération pour lui témoigner soutien et solidarité.
Le PPA-CI tient à exprimer sa profonde surprise face à cette déclaration, qui ne reflète ni la réalité des faits ni l’esprit de fraternité, de reconnaissance et de solidarité qui anime notre parti envers toutes celles et tous ceux qui ont souffert pour la cause de la démocratie et de la souveraineté nationale. Dès l’annonce de sa libération, le parti a immédiatement pris contact avec les proches du commandant Abéhi afin de convenir d’un rendez-vous pour une visite de solidarité. Il nous a été indiqué alors que le commandant, affaibli par les conditions de sa détention, n’était pas en état de recevoir, et qu’il reprendrait contact ultérieurement.
À ce jour, aucune suite n’a été donnée. Toutes les autres tentatives de prise de contact sont également restées sans réponse favorable. Conscients de la sensibilité du moment et respectueux de son statut militaire, nous avons choisi de ne pas insister, privilégiant la discrétion et la sérénité.», a déclaré le parti de Laurent Gbagbo dans un communiqué officiel. Le commandant explique notamment dans sa vidéo avoir été en quelque sorte abandonné par le camp de l’ex-président Laurent Gbagbo depuis sa sortie de prison. Il avait été l’un des plus importants soutiens militaires à l’ancien régime durant la crise post-électorale de 2011 en Côte d’Ivoire.
