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Grève à l’éducation nationale: selon Marius Comoé, les enseignants doivent être entendus

La grève à l’éducation nationale en Côte d’Ivoire aura-t-elle des conséquences sur l’année scolaire 2025 en cours ? Où les examens scolaires de fins d’années ? Si le gouvernement se veut rassurant, les enseignants de leur côté continuent leur bras de fer, une situation qui n’augure en rien des lendemains meilleurs pour les élèves, selon Marius Comoé.

La grève à l’éducation nationale menace l’année scolaire 2025 selon Marius Comoé, leader d’organisation des consommateurs en Côte d’Ivoire. Depuis le jeudi 3 avril, plusieurs écoles sont fermées en Côte d’Ivoire, suite à la grève décrétée par les enseignants pour l’obtention d’une prime. Pour cette question de prime, une dizaine de syndicats avaient saisi le premier ministre par voix de courrier, mais sans véritable succès, puisque les syndicats ont relancé le mot d’ordre de grève pour le lundi 7 et mardi 8 avril 2025, et cela en dépit des menaces de radiation brandies par Anne Ouloto le week-end dernier.

Pour Marius Comoé, il est impératif que toutes parties renouent avec le dialogue pour trouver une issue favorable à cette grève à l’éducation nationale : «Nous faisons face à une situation préoccupante qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour nos Enfants et leur avenir. Le mot d’ordre de grève lancé par les Enseignants, couplé aux menaces de radiation du Gouvernement, créé une tension qui pourrait avoir des conséquences ubuesques pour l’ensemble de notre système éducatif, au titre de l’année académique 2024-2025. Il est donc impératif que l’État et les Enseignants trouvent un terrain d’entente.

Nos enfants méritent une éducation de qualité et cela ne peut se faire sans un dialogue constructif et respectueux, entre toutes les parties prenantes. Les Enseignants jouent un rôle crucial et indéniable dans la formation de nos futurs Citoyens et leur voix doit être entendue. Nous appelons donc à une mobilisation générale pour encourager le dialogue et la négociation. Ensemble, faisons en sorte que les intérêts de nos Élèves passent avant tout. Car, l’éducation est un droit fondamental qu’il importe de protéger.». La grève à l’éducation nationale a été reconduite ce débute de semaine par l’IS MENA. Rappelons qu’un syndicaliste a été mis aux arrêts et placé sous mandat de dépôt dans le cadre de cette revendication des enseignants liée à l’octroi de la prime.