La plainte contre Komé Bakary, déposée par Tiémoko Assalé, a été classée sans suite par le Parquet de Bingerville. L’élu ivoirien a marqué son étonnement suite à la raison évoquée par le tribunal pour le rejet de sa plainte. Assalé Tiémoko compte exercer un recours suite à une décision rendue en sa défaveur.
La plainte contre Komé Bakary dans l’affaire l’opposant à Tiémoko Assalé a été classée sans suite par le Parquet de Bingerville. L’information a été rendue publique dans la soirée du mardi 29 avril par le député maire Tiémoko Assalé, via le partage sur son compte social de la décision rendue par la justice ivoirienne, après sa plainte visant Komé Bakary. Pour l’élu ivoirien, la raison évoquée pour le rejet de sa plainte dans cette affaire, reste infondée :
«Le parquet de Bingerville que je n’ai pas saisi initialement dit avoir classé ma plainte contre Komé Bakary, au motif que deux personnes avant moi, avaient porté plainte pour les mêmes faits… Je voudrais cependant dire ici que ma plainte est différente de celle des deux membres de la famille Mambo. La famille Mambo à la disposition de qui j’ai mis un avocat, a porté plainte pour accaparemment de leurs terres par Komé Bakary, sur la base d’un faux document. Ma plainte contre Komé porte sur:
-l’utilisation frauduleuse des Sceaux de la République à des fins délictuelles et induction de l’administration publique en erreur.
-présomption de fraude sur la nationalité ivoirienne : deux dates de naissance differentes, deux lieux de naissance differents, deux pièces d’identité de deux pays différents.», a déclaré le président du mouvement ADCI. L’élu ivoirien compte exercer contre cette décision de justice rendue après sa plainte contre sieur Komé Bakary :
«A mon retour au pays, j’exercerai un recours contre cette décision de classement sans suite pour que Komé Bakary explique au peuple de Côte d’Ivoire au nom de qui la justice est rendue, comment, jusqu’en 2019, il a pu faire des procédures judiciaires devant le tribunal d’Abidjan en utilisant des documents d’identité maliens alors que depuis 2009, il détient la carte nationale d’identité ivoirienne, puis une nouvelle depuis 2015 ?», a souligné ce mercredi 30 avril Tiémoko Assalé.
Komé Bakary est au centre d’une polémique depuis des mois en Côte d’Ivoire, cité dans plusieurs litiges fonciers. Le ministère de la construction a annoncé l’ouverture de deux enquêtes dont les conclusions sont toujours attendues par les ivoiriens.