Les rencontres en ligne sont aujourd’hui sources de nombreux chantages. Croyant rechercher l’amour, certaines personnes se retrouvent piégées par les arnaqueurs qui se font très souvent passer pour des filles de joie, communément appelées gereuse de bizzi en Côte d’Ivoire.
Les rencontres en ligne en Côte d’Ivoire laissent parfois de mauvaises expériences à certains. C’est sans doute le cas du dénommé NAT qui a saisi la PLCC afin de mettre fin à un chantage financier dont il faisait l’objet. Habitué des réseaux sociaux comme de nombreux jeunes ivoiriens, le dénommé NAT fait la rencontre en ligne d’une fille de joie, communément appelée gereuse de bizzi. NAT était loin de se douter que derrière ce qui semblait être une rencontre en ligne, se cachait un projet d’arnaque et de chantage bien ficelé : «NAT, un jeune habitué des réseaux sociaux, fait la connaissance de Grâce, une séduisante jeune femme sur Facebook.
Celle-ci lui confie être une travailleuse du sexe, ou selon ses termes, une « géreuse de bizzi ». Elle lui propose ses services et l’invite à poursuivre l’échange sur WhatsApp, ce que NAT accepte. Peu après, il reçoit un appel vidéo. Curieux, il décroche, et se retrouve face à une femme nue en train de se livrer à des gestes explicites. Il est surpris. Cependant sa surprise fut des plus plaisantes car il finit par se dénuder à son tour. Mais à peine l’appel terminé, NAT reçoit un message menaçant en provenance d’un numéro inconnu. L’expéditeur affirme détenir des images compromettantes de lui et exige une somme d’argent en échange de leur non-publication sur les réseaux sociaux.
Plutôt que de céder au chantage, NAT choisit de saisir la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) et dépose plainte.», révèle la PLCC dans son récit sur cette nième affaire de rencontre en ligne. Les expert de la plateforme de répression de la cybercriminalité ne mettront pas longtemps à mettre la fin sur l’auteur de ce chantage. En réalité, il s’agit d’un jeune homme de 19 ans qui avait décidé de se faire passer pour une gereuse de bizzi afin d’appâter ses victimes. La PLCC rappelle par ailleurs l’auteur de ce chantage était déjà cité dans une affaire similaire.