Le groupe parlementaire PDCI a envoyé un signal fort ce lundi 30 juin à l’Assemblée Nationale, lors de la clôture de la première session ordinaire. Les élus du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ont boycotté la cérémonie de clôture de la session, en guise de protestation contre les manœuvres d’intimidations à l’approche du scrutin présidentiel.
Le groupe parlementaire PDCI a boycotté ce lundi 30 juin la cérémonie de clôture de la première session ordinaire à l’Assemblée Nationale. A l’approche de la présidentielle ivoirienne du 25 octobre, les tensions est toujours palpable entre l’opposition et le pouvoir en place, sur plusieurs questions. Il y’a de cela deux semaines environ, le PDCI organisait une marche de protestation contre la radiation de Thiam de la liste électorale. A quatre mois du scrutin, le groupe parlementaire PDCI rappelle à travers son boycott, l’importance de renouer le dialogue politique entre le pouvoir et l’opposition. Dans son communiqué de ce lundi 30 juin, le groupe parlementaire PDCI a dénoncé des manœuvres d’intimidation alors que le pays tend vers des élections présidentielles cruciales dans quelques mois :
«Des manœuvres d’intimidation et un climat d’insécurité généralisé matérialisé par des tentatives d’enlèvement… Les arrestations et emprisonnements d’acteurs politiques en raison de leurs opinions : Le Président de la J-PDCI Rurale, Monsieur Innocent YAO, le jeune communicateur Macron 1er et Monsieur Joël N’GUESSAN ancien Ministre des Droits de l’Homme», ont déclaré les élus PDCI dans leur communiqué ce lundi. Les élus PDCI protestent également contre la commission électorale, qui aurait dépassé ses prérogatives dans le cadre du parrainage citoyen : «Pour ne citer que ces quelques faits les plus récents où la Commission Electorale Indépendante a outrepassé ses prérogatives.
Notamment, l’exigence illégale avant d’être parrainé de l’inscription de tout candidat à la candidature sur une liste électorale, elle-même jusque-là provisoire agissant ainsi en lieu et place du Conseil constitutionnel habilité à connaître de ces questions. À seulement 4 mois de l’élection présidentielle, aucune lueur d’espoir pour un dialogue politique inclusif ne se profile à l’horizon et les risques d’implosion de notre Nation ainsi que de la stabilité la sous-région vont grandissants.», lisons-nous dans le communiqué du parti démocratique de Côte d’Ivoire.