La prime des enseignants ivoiriens a entrainé quelques perturbations lors de l’année scolaire. Au mois d’avril, plusieurs syndicats d’enseignants étaient entrés en grève pour réclamer le paiement d’une prime d’incitation. Selon le député ivoirien Tiémoko Assalé, le principe serait déjà acquis au sein du gouvernement.
La prime des enseignants ivoiriens va-t-elle pointer son nez à la faveur de l’année prochaine ? C’est en tout cas le souhait émis par de nombreux enseignants en Côte d’Ivoire. Cette année scolaire a été marquée par un bras de fer entre des syndicats d’enseignants et le ministère de l’éducation nationale. La grève décrétée au mois d’avril par les enseignants avait partiellement paralysé les cours dans plusieurs établissements. Député de Tiassalé, Tiémoko Assalé faisait partie des élus qui ont apporté leur plein soutien aux enseignants dans cette lutte : «La prime pour les enseignants, même séquencée ou payée par tranches, est le corollaire de la notion de pénibilité du métier d’enseignant.
J’ai défendu cette notion de pénibilité à l’assemblée nationale lors de l’examen et du vote du nouveau statut de la fonction publique et Mme la Ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, avait reconnu la pertinence de mon argumentation. Les responsables de vos syndicats qui ont assisté à cette séance parlementaire, peuvent en témoigner. Quelques mois avant l’adoption de ce nouveau statut, j’avais eu une rencontre d’échanges à son cabinet, avec Mme la Ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique.», a déclaré l’élu ivoirien lors de son passage dans la localité de M’Batto, dans le Moronou.
A en croire le candidat ADCI à la présidentielle, le dossier relatif à la prime des enseignants ivoiriens aurait considérablement avancé sur la table du gouvernement : «Je pense que le gouvernement a la volonté de régler la question de la prime, le principe, me semble-t-il, est acquis. Il reste les modalités de mise en œuvre de ce principe en ce qui concerne l’impact financier sur le budget de l’État. Il appartient au gouvernement de trouver les ressources nécessaires en explorant toutes les niches non encore explorées et en luttant de façon encore plus forte contre la corruption.», a fait savoir le député de Tiassalé.