Le programme de Tiémoko Assalé concernant les litiges fonciers en Côte d’Ivoire est partiellement connu. Le député maire de la localité de Tiassalé a indiqué ce dimanche qu’il envisagerait de mettre un moratoire sur la vente des terres ivoiriennes, pour une durée d’au moins trois ans. Et ce n’est pas la seule mesure envisagée par le candidat à la présidentielle d’octobre.
Le programme de Tiémoko Assalé sur la question des litiges fonciers en Côte d’Ivoire est connu dans une certaine mesure. Dans une première déclaration, le président du mouvement ADCI aurait affirmé qu’il souhaitait suspendre la vente de terres en Côte d’Ivoire pour une période de trois ans, s’il est élu président de la République. Le président du mouvement ADCI a expliqué ce dimanche la nécessité pour lui de mettre un moratoire de 3 ans sur la vente des terres ivoiriennes : «Moratoire de 3 ans sur les terres.
Il n’y aura, dans cette période, que de la location avec préemption de vente au bout de la période qui pourra être moins de trois ans en raison de la célérité avec laquelle l’audit et la remise à plat se feront. La terre, c’est le cœur vivant d’un pays et nous allons mettre fin au désordre, restaurer les droits de ceux qui ont été expropriés, récupérer les terres de l’Etat, des forêts classées vendues sous maquillages par des agents publics.», a déclaré ce dimanche le député maire de Tiassalé. Le programme de Tiémoko Assalé pour le foncier ivoirien comprend également un deuxième volet :
«Traiter les contentieux devant la justice spéciale dans un délai maximum de six à 12 mois et non entre 6 et 10 ans. La terre ivoire, c’est pour les Ivoiriens. On y mettra des restrictions fortes en termes d’accessibilité pour les non Ivoiriens. Toute opération foncière, délivrance de documents de propriété, sera traçable en ligne de bout en bout. L’interdiction de vente, c’est uniquement sur les terres non encore immatriculées.
J’ai enquêté pendant 14 ans sur le foncier. Je sais ce qui a été fait et je sais ce qu’il se passe en ce moment.», a poursuivi le président du mouvement ADCI. Le programme de Tiémoko Assalé sur le foncier ivoirien a très vite suscité quelques réactions ce dimanche, notamment celle de Jean Bonin, président du mouvement FIER.