Le projet de TGV porté par Tiémoko Assalé a fait l’objet de nombreuses critiques. Le juriste ivoirien Jean Bonin n’y est pas allé de main morte avec le candidat à la présidentielle d’octobre prochain. Selon le juriste ivoirien, consacré une grosse partie du budget national à ce projet serait de l’irresponsabilité économique.
Le projet de TGV d’Assalé Tiémoko a du mal à convaincre Jean Bonin. Après avoir déclaré sa candidature, Tiémoko Assalé s’est prononcé sur plusieurs sujets, afin de faire connaitre progressivement son programme aux ivoirien. Pour mettre de l’ordre dans le domaine foncier ivoirien, le candidat avait proposé un moratoire sur la vente des terres ivoiriennes pour une durée de trois ans. Le juriste Jean Bonin a dénoncé à travers cette mesure l’effondrement économique de plusieurs secteurs d’activité lié au foncier urbain en Côte d’Ivoire. Le projet de doter la Côte d’Ivoire d’un TGV est également une idée qui passe mal chez Jean Bonin.
Le juriste ivoirien pointe du doigt les conséquences économiques qu’un tel projet pourrait avoir : «De plus, un tel projet exposerait la Côte d’Ivoire à un surendettement majeur, avec des risques sérieux sur la notation souveraine du pays et donc sur le coût futur de l’emprunt pour d’autres secteurs prioritaires. L’idée de désenclaver le pays est noble et à saluer. La décentralisation aussi. Mais le projet de TGV, tel que présenté, est un rêve électoral déconnecté de toute réalité technique, budgétaire et socio-économique.
Chez FIER, nous plaidons pour des projets réalistes, progressifs et économiquement viables, capables de répondre aux besoins immédiats des populations tout en préservant les équilibres macroéconomiques du pays.», a fait savoir le juriste ivoirien dans son analyse. Pour Jean Bonin, «Le développement ne se construit pas à coups de slogans ou de rêves inaccessibles. Il se bâtit sur des bases solides, réalistes, chiffrées et avec un sens aigu des priorités nationales.». La réaction de Tiémoko Assalé face aux critiques du juriste n’aura pas mis du temps.
