Le GPS de Guillaume Soro adhère officiellement au mouvement «trop c’est trop» lancé au mois de juin par l’ex-président Laurent Gbagbo. Cette décision d’adhésion intervient quelques jours après l’accord politique historique signé entre le PDCI et le PPA CI.
Le GPS de Guillaume Soro rejoint officiellement le mouvement «trop c’est trop» lancé par Laurent Gbagbo. A quelques mois de la tenue du premier tour de la présidentielle ivoirienne, l’opposition ivoirienne a décidé de parler d’une même voix sur plusieurs questions essentielles. En dépit des divergences idéologiques et politiques, le PDCI RDA et le PPA CI ont conclu la semaine dernière un accord politique, considéré d’ailleurs par certains comme un véritable partenariat stratégique. Aujourd’hui, c’est le GPS de Guillaume Soro qui rejoint le mouvement «trop c’est trop» lancé par l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo :
«Il convient, en effet, de rappeler que Générations et Peuples Solidaires (GPS) n’a eu de cesse d’en appeler à l’impérieuse nécessité de l’union de l’opposition pour mener efficacement le combat contre l’exclusion et le quatrième mandat anticonstitutionnel d’Alassane Ouattara. Dans cet élan, GPS avait répondu favorablement à l’appel de Bonoua et donné, dans sa déclaration du 17 juin 2025, un écho favorable à la lettre au peuple du Président Gbagbo du 12 juin 2025. Aussi, le Cadre restreint salue-t-il ce regain de volonté de rassemblement et d’unité d’action de l’opposition politique, seuls gages pour faire plier le régime au pouvoir et le contraindre à l’ouverture du jeu politique par l’organisation d’une élection inclusive, ouverte et transparente.
Générations et Peuples Solidaires (GPS), après avoir analysé la situation du pays et à la lumière des éléments exposés au Cadre restreint, décide de prendre toute sa place dans le Mouvement « Trop c’est Trop », pour jouer le rôle historique qui est le sien afin que la Côte d’Ivoire retourne aux valeurs fondamentales d’un État de droit, de souveraineté et de liberté.», a déclaré le cadre restreint du GPS dans un communiqué rendu le mardi 24 juin. L’opposition ivoirienne insiste sur une révision de la liste électorale avant la tenue de la présidentielle d’octobre 2025, une demande rejetée pour l’instant la par la commission électorale, qui évoque comme argument le timing.