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Fraude au BEPC en Côte d’Ivoire : la PLCC arrête un enseignant à domicile

La fraude au BEPC en Côte d’Ivoire est malheureusement à laquelle continuent de s’adonner certains candidats, en dépit des sévères mises en garde adressées par le ministère de l’éducation nationale. Suite à une saisine de la PLCC, l’un des individus qui était complice de cette pratique, a été mis aux arrêts et déféré au parquet.

La fraude au BEPC en Côte d’Ivoire est sévèrement réprimée. Malgré la gravité des faits auxquels s’exposent les fraudeurs, certains s’adonnent à cœur joie à cette pratique qui ternit dans une certaine mesure l’image de la Côte d’Ivoire. Saisie par le ministère de l’éducation nationale, la plateforme de la Lutte contre la cybercriminalité a mis la main sur l’un des membres de ce réseau de fraude au BEPC en Côte d’Ivoire. Selon les informations fournies par la PLCC, il s’agirait d’un enseignant à domicile, qui, à l’aide des complicités internes, aidait les élèves en examen en leur envoyant les corrigés des différents sujets. Cette pratique se faisait en contrepartie d’une forte somme d’argent exigée aux candidats, somme qui variait entre 100 000 et 200 000 Francs Cfa.

Ainsi, pour la somme de 100 000 FCFA, l’enseignant à domicile envoyait par WhatsApp les corrigés des sujets aux candidats pendant qu’ils étaient en salle, alors que l’usage du téléphone dans les centres est formellement interdit. La somme passait à 200 000 FCFA lorsque des complicités en interne étaient nécessaires pour cette fraude au BEPC en Côte d’Ivoire. Avec le soutien de l’ANSSI, la PLCC est parvenue à mettre la main sur l’enseignant à l’origine de ce réseau de fraude au BEPC en Côte d’Ivoire : «À la suite des épreuves écrites du BEPC 2024, la Direction des Systèmes d’Information du Ministère de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation (MENA) a saisi l’ANSSI via la PLCC pour suspicion de fraude.

Plusieurs candidats, surpris en flagrant délit de tricherie, avaient en leur possession des téléphones portables — pourtant interdits — sur lesquels ils recevaient les corrigés des épreuves via WhatsApp. L’enquête technique, menée par la PLCC avec le soutien des centres spécialisés de l’ANSSI, a permis d’identifier et d’interpeller OOF, un enseignant à domicile. Durant son audition, OOF a reconnu son implication dans un système de fraude bien rodé, ciblant aussi bien le BEPC que le BAC… Grâce à des complicités internes (secrétariat, surveillants), les téléphones étaient remis illégalement aux candidats en pleine épreuve, leur permettant de recevoir en direct les corrigés envoyés par OOF.», a déclaré ce vendredi la plateforme de lutte contre la cybercriminalité. OOF a été déféré devant le parquet et subira la rigueur de la loi, conformément à l’article 299 du Code Pénal.

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