La radiation de Thiam de la liste définitive électorale dévoilée par la CEI a provoqué un véritable séisme chez bon nombre de partisans et militants du parti démocratique de Côte d’Ivoire. La jeunesse engagée du parti a saisi la Commission Electorale Indépendante par courrier pour dénoncer l’éviction du candidat PDCI de la course à la présidentielle.
La radiation de Thiam de la liste définitive électorale bouleverse quelque peu les plans du PDCI RDA. Sur une décision judiciaire, la commission électorale indépendante a retiré Tidjane Thiam du fichier électoral ivoirien. Conséquence de cette décision, la participation du candidat PDCI aux présidentielles de 2025 semble désormais incertaine. Pour protester contre cette radiation de Thiam de la liste définitive, une marche a été organisée par le PDCI le samedi 14 juin dernier dans la commune de Cocody. Des milliers de partisans du parti démocratique de Côte d’Ivoire sont descendues dans les rues pour dénoncer la radiation de Thiam de la liste électorale définitive de la CEI.
Dans le cadre des actions de protestation contre ce retrait, la jeunesse engagée du PDCI RDA a saisi la commission électorale indépendante par voie de courrier : «C’est avec une profonde consternation et une vive indignation que nous, membres de la Jeunesse Engagée pour le PDCI-RDA, avons appris la radiation injustifiée de notre président, Monsieur Tidjane Thiam, de la liste électorale définitive rendue publique le 4 juin 2025 par votre institution.
Cette décision, que nous jugeons arbitraire, politiquement orientée et contraire à l’esprit républicain, prive non seulement un citoyen ivoirien de ses droits civiques fondamentaux, mais sape également la confiance de la jeunesse dans les institutions de notre pays. En tant que leader politique d’envergure internationale, reconnu pour son intégrité, son expérience et son attachement aux valeurs démocratiques, le Président Tidjane Thiam mérite un traitement respectueux de ses droits et de la Constitution ivoirienne…
La décision de radiation repose sur une interprétation contestable de la législation relative à la nationalité, alors même qu’aucun acte juridique ne prouve la perte effective de sa citoyenneté ivoirienne…Cette mesure frappe un opposant politique majeur à quelques mois d’une élection capitale, et donne lieu à un grave précédent de disqualification politique.», lisons-nous dans le courrier de la jeunesse engagée du PDCI.