Le parrainage citoyen a été évoqué lors du giga meeting tenu par l’opposition ivoirienne dans la journée du samedi à la place Figayo de Yopougon. Lors de cette démonstration de force, la présidente du MGC, Simone Gbagbo, a appelé à une réforme électorale, en dénonçant notamment le parrainage citoyen.
Le parrainage citoyen à la présidentielle d’octobre 2025 divise en Côte d’Ivoire. Pour certains opposants, il s’agit clairement d’une volonté d’écarter certains candidats de la course au scrutin d’octobre prochain, un scrutin très attendu en Côte d’Ivoire. Réunis au sein d’une coalition dénommée CAP, plusieurs leaders d’oppositions ont appelé à des réformes urgentes avant la tenue de la prochaine présidentielle en Côte d’Ivoire. Présidente du MGC, Simone Gbagbo a dénoncé de vive voix l’instauration du parrainage citoyen à la présidentielle ivoirienne prévue dans quelques mois :
«Cette année, nous ne voulons plus de gbaka vert, ni de dozos, ni de microbes qui viennent infiltrer les meetings des partis. Nous voulons qu’en Côte d’Ivoire, comme ça se passe chez les blancs, nous voulons qu’avant chaque élection, les leaders discutent du FINANCEMENT des partis politiques. Qui donne quoi ? Comment on justifie les dépenses? Est-ce que c’est légal? Légitime? Est-ce que c’est bon ? Nous souhaitons que la communication soit équitable. Que tous les candidats de tous les partis politiques aient le même accès à la radio nationale, à la télévision nationale, à Fraternité Matin, etc (…)
Nous ne sommes pas d’accord avec cette affaire de parrainage citoyen. La loi dit que le vote est secret. Or, ce qu’on nous demande, c’est d’avoir des personnes dans chaque région qui vont s’engager pour dire ‘nous soutenons tel candidat’. Ce n’est pas constitutionnel.», a déclaré l’ex-première dame de Côte d’Ivoire lors du giga meeting tenu par la coalition CAP. L’opposition ivoirienne a également insisté particulièrement sur la révision de la liste électorale avant la tenue du prochain scrutin présidentiel en Côte d’Ivoire, une requête pour l’heure jugée impossible selon la commission électorale indépendante.