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Côte d’Ivoire : 3 salons de beauté esthétique illégaux démantelés par le ministère de la santé

En Côte d’Ivoire, salons de beauté esthétique ont été forcés de fermeture par le ministère de la santé. Les matériels de travail des trois espaces esthétiques ont été saisis pour nécessité d’enquête. Cette décision intervient dans le cadre de la lutte contre la lutte contre les établissements d’esthétique opérant dans l’illégalité.

La Côte d’Ivoire est résolument lancée dans la lutte contre les salons esthétiques illégaux. Le ministère de la santé a procédé à des contrôles d’établissements esthétiques dans les communes de Yopougon et Cocody. A l’issue de ces contrôles, les matériels utilisés dans ces établissements ont été saisis, et leurs tenants convoqués pour nécessité d’enquête. Ces salons de beauté proposaient plusieurs services dont entre autres des prestations de blanchiment de dent, des perfusions de produit esthétique éclaircissants pour la peau, ou encore des injections visant à augmenter les volumes fessiers ou le volume des poitrines.

Si les activités citées ne sont pas formellement interdites en Côte d’Ivoire, l’on assiste ces dernières années à une prolifération d’établissements esthétiques qui utilisent des produits suspects, ou proposent des interventions esthétiques dangereuses pour la santé. Et le tout le plus souvent sans que les tenants de ces espaces soient des spécialistes avérés dans leur domaine. Les trois salons de beauté esthétique contrôlés et perquisitionnés par le ministère de la santé sont les suivants : 𝐒𝐮𝐛𝐥𝐢𝐦𝐞 𝐈𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭 (𝐘𝐨𝐩𝐨𝐮𝐠𝐨𝐧), 𝐓𝐲𝐦𝐟𝐚 𝐁𝐞𝐚𝐮𝐭𝐲 (𝐀𝐧𝐠𝐫𝐞́ 𝐒𝐭𝐚𝐫 𝟗𝐁) et 𝐏𝐫𝐞𝐜𝐢𝐨𝐮𝐬 𝐁𝐨𝐝𝐲 𝐇𝐨𝐦𝐞 (𝐀𝐧𝐠𝐫𝐞́ 𝐃𝐣𝐨𝐫𝐨𝐠𝐨𝐛𝐢𝐭𝐞́, 𝐛𝐚𝐬𝐞 𝐂𝐈𝐄).

Selon l’information transmise par le ministère de la santé, «ces établissements ne disposent d’aucune autorisation officielle et que les produits utilisés, non homologués par l’Autorité Ivoirienne de Régulation Pharmaceutique (AIRP), présentent de graves risques pour la santé. De plus, les injections sont pratiquées par du personnel non qualifié, mettant ainsi en danger la vie des clients. Le MSHPCMU met en garde la population contre ces pratiques qui peuvent entraîner de graves complications sanitaires, telles que l’insuffisance rénale ou certains cancers. Il rappelle également que les auteurs de ces actes s’exposent à des poursuites judiciaires ».